Les poilus
Il est intéressant de débuter ce dossier par le poids que pouvait atteindre l'ensemble de l'équipement de nos poilus (arme, munitions, uniforme...) de 25 à 30 kilos.
Il est fréquent de dire que nos soldats portaient leur maison sur leur dos, le principal élément de cet édifice est l'havresac modèle 1893 dit "azore" ou "as de carreau", d'un poid de 600 grammes vide, il est composé d'un cadre en bois recouvert de gaz qui donne la rigidité à l'enveloppe en forte toile (teinte allant du cachou au vert) il est porté grâce à 2 bretelles en cuir articulées en leur milieu pas un dé en laiton. le barda est arrimé par 6 sangles.
Disposé sur l'havresac:
- couverture de campement dit "couvre pied" ici enroulée dans la
- tente abri modèle 1897
- 2 demi supports brisés (mat de tente)
- 3 piquets de tente avec leur cordon
- Gamelle individuelle basculée sur l'arrière pour éviter qu'elle ne s'entrechoc avec le casque.
- 1 ustensile collectif (ici plat à quatre)
- 1 outil collectif (ici cisaille Peugeot)
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Voici l'équipement Modèle 16 qui se compose de :
- ceinturon 1903/15
-bretelles de suspension 1892/14
-3 cartouchière modèle 1916
-1 porte épée modèle 1888 avec baïonnette lebel
-2 étuis musette modèle 1861
-1 bidon 1 litre (pour le rata) modèle 1877
-1 bidon 2 litres (pour l'eau) modèle1872
-Boiter en fer pour masque à gaz M2 de secours
-M2 prêt à servir porté au cou du soldat
le petit paroissien du soldat
le changement d’équipement
En août 1915, un nouvel uniforme bleu clair est adopté. La capote retrouve un boutonnage croisé qui protège davantage les soldats et les bandes molletières
(longueur 2.60 m) remplacent les guêtres en cuir. Il est muni de poches renforcées pour stocker des munitions ou des petits objets. Cet uniforme, vite appelé «bleu- horizon», n'est pas généralisé avant l'automne 1916. Toutes les troupes métropolitaines et coloniales perçoivent cette tenue sauf les