Chapitre II Les positions methodologiques en economie
On a examiné le problème de la réfutation en général, on va maintenant examiner ce problème dans la science économique en particulier. On a pu affirmer que Il était inutile Impossible Erroné

De chercher à falsifier les hypothèses. Robbins en 1939, dit que les hypothèses de la science éco sont vraies a priori donc et tout ce qui découle de ces hypothèses est donc vrai. Donc on n’a pas besoin de réfuter des choses vraies. Hutchison, en 1938, dit que si l’économie est vraie c’est alors une tautologie et donc ce n’est pas de la science, et donc si on veut faire de la science on doit se limiter comme à dit Popper à des propositions empiriques testables. Machlup, traite Hutchison d’empiriste naïf et lui objecte qu’il est impossible de tester les hypothèses. Friedmann, en 1953, insiste sur ce point en disant que non seulement c’est impossible mais c’est erroné de le faire, car il ne sert à rien de tester des hypothèses fausses. (Plus elles sont fausses meilleurs elles sont) Blaug, en 1980, revient à Popper. Il faudra qu’on les juge nous-mêmes : on a appris qu’il n’y avait qu’une seule chose à faire pour faire de la bonne science, c’était critiquer empiriquement et logiquement. Ces personnes qui nous donnent des conseils méthodologiques, on doit se demander ce qu’ils nous disent, est ce que ça nous permet de plus ou de moins critiquer. L’hypothèse de rationalité, Robbins et les autrichiens va nous dire que c’est vrai à priori, donc on se demandera si c’est une proposition synthétique ou quelque chose comme ça. Hutchinson va dire que si c’est une tautologie, l’hypothèse de rationalité, c’est alors vide de contenu empirique (aucunes informations). Machlup dit que c’est une règle de procédure, ce n’est pas une hypothèse empirique, c’est une règle pour raisonner. Friedmann dit que c’est une hypothèse fausse. Mr Darreau répondra que c’est une hypothèse métaphysique.

I)

Robbins (1932) et Van Mises (1949) :