Les pouvoirs du président sous la veme republique
Dès 2007 (début du mandat de Nicolas Sarkozy), l'opinion publique est amenée à parler d'un « hyperprésident », ce qui révèle la place importante du Président de la V République dans la vie politique. Duhamel voit ainsi le nouveau Président comme tel, mais aussi comme un Premier ministre, un ministre de la Justice, un ministre du travail.
Le 4 octobre 1958, la Constitution de la V république est promulguée après sa ratification par référendum par le peuple français. Succédant à une IV république dont la caractéristique principale était l'instabilité ministérielle, la nouvelle Constitution accorde au président de la république un pouvoir exécutif fort et de larges prérogatives. En effet, De Gaulle, en acceptant de reprendre le pouvoir, va s’attacher à rédiger une nouvelle constitution, base de la cinquième République. Dans cette nouvelle constitution, le général de Gaulle met en œuvre sa propre vision des institutions et de la gouvernance de l’Etat, cela s’incarne notamment par une idée répandue en France selon laquelle obtenir une plus grande stabilité politique passe par un président de la République fort. La nouvelle constitution, rédigée par les hommes de de Gaulle, et adoptée au référendum, renouvelle donc le rôle du président de la République, qui est connu désormais comme le centre du pouvoir politique en France. Ses pouvoirs sont importants voire omniprésents sur les institutions, et la vie politique française s’articule autour de sa personne. Il dispose de pouvoirs propres, qui sont dispenser du contreseing ministériel. Ces pouvoirs ont acquis de l'importance notamment avec l'apparition de la cohabitation car ils permettent d'éviter les blocages institutionnels. Les pouvoirs propres sont au nombre de sept. Les pouvoirs partagés du président désignent quant à eux l'ensemble des pouvoirs que celui-ci partagent avec le gouvernement. Il est dans l'obligation de faire contresigner les actes par le premier