Les présidentialismes
LES PRESIDENTIALISMES.
Déformation du régime présidentiel américain : prépondérance du Président étouffant l’autonomie du parlement.
I/ Le présidentialisme en Amérique latine.
Après leur accession à l’indépendance au XIXème, incitation par les USA à adopter une constitution républicaine imitée de la leur. La plupart d’entre eux s’inspireront effectivement du modèle fourni par Washington, mais ce dernier va se révéler inadapté au contexte et besoins de ces pays, ainsi, orientation différente de celle adoptée à Philadelphie. Trois grandes constitutions : Constitution au Chili, Argentine, Mexique.
Instauration d’un régime présidentiel : Président élu par le peuple, congrès bicamérale, cour suprême de justice ; les plus grands ont une structure fédérale. Dans ces régimes, le Président dispose de pouvoirs beaucoup plus grands que ceux du président américain. Désir de rendre effectif et efficace le pouvoir pour qu’il ait les moyens de promouvoir le développement éco et social. Nation unifiée autour du chef de l’État, président pouvant s’imposer face au législatif. Le président a le droit d’initiative en matière législative, possibilité de mettre le budget en vigueur par décret, droit de véto (« item veto » permettant de s’opposer à la promulgation de l’ensemble/de certaines dispositions de la loi votée), habilitation à intervenir par décret en cas de circonstances exceptionnelles… Hégémonie du Président sur les assemblées. Pour éviter le despotisme, règle de « non-continuisme », non renouvellement du mandat. Mais à l’origine de nombreux coups d’états, essai de la faire abroger : Peron (Argentine), Vargas (Brésil)… Prééminence du président qui tient d’abord à la structure sociale de ces pays ou masse des électeurs n’a pas d’éducation politique et s’attache plus aux personnalités qu’aux doctrines et organisations. Partis faibles, « leader » plus important que les programmes et structures. Tradition du pouvoir personnel.
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