Les principaux courants d’échanges de biens et services
On constate que le commerce extérieur français connaît un fort ralentissement. D’un point de vue global les importations semblent supérieures aux exportations. L’année de 2011 connaît un déficit historique avec 74 Milliards d’euros, due à une facture énergétique trop élevé ainsi qu’à l’effondrement des ventes automobiles dans une forte période de crise. La balance commerciale est l’indicateur macroéconomique par excellence du solde commercial, outil indispensable pour déterminer les politiques économiques et pour évaluer les performances de l’économie nationale. Elle fait partie de la balance des paiements, élaborée en France par la Banque de France pour le compte de l’Etat, et qui recense toutes les transactions d’une nation avec l’extérieur sur une période donnée (importations et exportations de biens et services, transactions de l’Etat, dons, mouvements de capitaux …). La balance commerciale, quant à elle, concerne uniquement les importations et exportations des marchandises – ou « visibles »-, et non les « invisibles » (c’est-à-dire les services, comme le tourisme). On parle d’excédent commercial quand les exportations sont supérieures aux importations, et de déficit commercial dans le cas inverse.
Quelle est la situation du système productif français ?
Pour répondre à ce sujet, nous allons dans un premier temps parler du commerce extérieur français puis dans un deuxième temps des secteurs gagnants et des secteurs perdants du déficit commercial français.
I Le commerce extérieur français
1) Bilan de la situation du commerce extérieur français
Le déficit commercial de la France en 2011 s’établit à 69,6 milliards d’euros contre 52 milliards en 2010. Une dégradation essentiellement due à la facture pétrolière, libellée en dollars. A elle seule, la facture énergétique pèserait pour plus des 3/4 sur la détérioration du solde de la balance