les problemes de caste dans un si log lettre
« Je veux bâtir une ville digne de son rang »
par El hadji Magatte Wade, Candidat à la mairie de Meckhé
Située aux confluents des axes Dakar-Saint Louis, Touba-Fass Boye, Fatick-Djogo, la ville de Meckhé sombre lentement dans l’oubli et le désespoir. Sans plan de redressement, elle mourra de sa belle mort. Il est temps de prendre notre avenir en mains. Erigée en commune en 1911, la ville est confinée dans l’étroitesse de sa superficie d’un kilomètre carré alors que sa population croît à un rythme effréné, non pas seulement à cause des naissances mais aussi à cause de nouveaux arrivants attirés par la plateforme que constitue la ville.
A Meckhé, les infrastructures de base sont inexistantes ou tout simplement désuètes. Elles ne sont plus adaptées au boom de la population qui crée de nouveaux besoins auxquels la situation économique défavorable dans sa globalité n’apporte pas de réponses adéquates. J’ai jugé qu’il est donc temps de se mettre au service de la ville pour venir en aide aux populations et construire une ville digne du rang de Meckhé. Telle est mon pari.
J’invite donc les concitoyens à se serrer les coudes en vue de mettre en place une équipe de femmes et d’hommes dévoués et engagés au service de la ville. Cette équipe aura pour mission de colmater les brèches et d’œuvrer pour la reconstruction d’une ville qui fut pendant longtemps l’un des fleurons de la traite arachidière où des comptoirs coloniaux tels que Maurel & Prom, Chavanel,
Cathala, et autres détenaient des commerces florissants. Meckhé était aussi la capitale de la résistance du Kajoor contre la domination et l’exploitation depuis Amary Ngoné Sobel jusqu’à Lat
Joor Ngoné Latyr Diop. Meckhé fut aussi le lieu de passage des saints de la trempe de Cheikh
Amadou Bamba Mbaké.
Aujourd’hui de ce passé rayonnant, Meckhé n’a gardé que l’image d’une ville sale, mal éclairée si elle l’est encore, non respectueuse de la protection de