Les registres littéraires
LE REGISTRE PATHETIQUE
Il tire son sens du mot grec pathos, signifiant "passion, souffrance", et cherche à provoquer l’émotion du lecteur en recourant à des thèmes liés à la souffrance, comme la mort, la maladie, la séparation, la douleur.
Procédés : champs lexicaux de la souffrance et de la mort ; métaphores et comparaisons, ellipses, ponctuation
LE REGISTRE TRAGIQUE
Il est lié au genre théâtral de la tragédie, mais on peut également le rencontrer dans le roman ou la poésie. Proche du registre pathétique, il met en scène des situations où l'homme est écrasé par une instance supérieure à lui (Dieu, l’État, la morale…).
Procédés : niveau de langage soutenu, champs lexicaux de la fatalité, du devoir, de la faute, allusions à l’autorité de Dieu.
LE REGISTRE COMIQUE
Le registre comique est associé au genre de la comédie. On distingue différentes formes de comique : le comique de mots ; le comique de répétition ; le comique de caractère ou de geste ; le jeu sur les niveaux de langage.
Procédés : jeux de mots, sur les sons, répétitions, accumulations, quiproquos, hyperboles
Il est assimilable au REGISTRE HUMORISTIQUE.
LE REGISTRE IRONIQUE (DERIVE DE COMIQUE)
L’ironie consiste à exprimer le contraire de ce que l’on veut dire et repose sur l’implicite. Il convient alors au lecteur de s’interroger sur la réelle intention du locuteur.
Procédés : antithèses, oxymores, antiphrases.
Il est assimilable au REGISTRE PARODIQUE (par imitation), et au REGISTRE SATIRIQUE (moquerie).
LE REGISTRE LYRIQUE
Associé à la lyre d’Orphée, prince des poètes, le registre lyrique vise à traduire les émotions et les passions du locuteur, comme la mélancolie, la nostalgie, les regrets, la douleur, mais aussi la joie, le bonheur, l’enthousiasme. C’est pourquoi on retrouve les thèmes de l’amour, de la fuite du temps, de la solitude, de la nature, de la désillusion.
Procédés : personnifications, anaphores, comparaisons, métaphores, allitérations/assonances ; ponctuation