Les registres littéraires
Origine : l'adjectif burlesque (du latin burla, plaisanterie) désigne un comique outré. Sous sa forme substantivée, il désigne un style très prisé au XVII° siècle qui traitait un sujet noble de manière familière. Très voisin, le registre héroï-comique traite, lui, un sujet vulgaire de manière noble (Boileau, Le Lutrin).
Vocabulaire : familier, voire vulgaire pour traiter un sujet noble, (héroï-comique: à l'inverse délicat et précieux pour traiter un sujet vulgaire).
Formes : le burlesque, volontiers narratif, consiste à caricaturer les situations, à travestir les individus (humanisation des dieux, animalisation des hommes). Les situations les plus grossières, violemment contrastées, peuvent être racontées de manière mécanique.
COMIQUE
Formes : provoque le rire. quelles qu'en soient les formes (voyez notre notice sur le genre comique), c'est toujours d'un décalage qu'est fait le comique : décalage entre la souplesse du vivant et le mécanisme d'une situation; décalage entre l'apparence de sérieux et le ridicule ou l'énormité du propos (humour). Le comique est toujours pour cela, à des degrés divers, dominé par un registre parodique. Il manifestera ce décalage par l'alliance de termes au niveau de langue différent, par les jeux de mots, l'utilisation incongrue d'un vocabulaire et d'une syntaxe (lexique précieux appliqué à une situation triviale). Le registre comique naît souvent aussi de reprises parodiques (pastiche littéraire, clichés détournés).
DIDACTIQUE
Vocabulaire : il peut être technique, en tout cas référentiel, puisqu'il s'agit toujours par ce registre d'apporter au lecteur des informations circonstanciées ou de lui enseigner un certain type de comportement (voyez définition et exemple sur la page consacrée aux registres du texte argumentatif. Nous avons d'autre part, dans notre lexique des genres littéraires, proposé une classification de certains types d'œuvres dans le genre didactique.)
Formes : elles seront