Les Regrets de Joachim Du Bellay
Joachim Du Bellay
Le corpus se compose de quatre poèmes de Joachim Du Bellay regroupé dans le recueil nommé Les Regrets. Quelle vision de son voyage en Italie Du Bellay exprime-t-il dans ces quatre sonnets ? Nous verrons que dans le poème « Heureux qui comme Ulysse à fait un beau voyage » et dans « Je me ferai savant en la philosophie » l’auteur fait part de sa déception concernant le voyage tandis que « Marcher d’un grave pas et d’un grave sourci » et « Et je pensais aussi ce que pensait Ulysse » relate les soucis éprouvés.
Le sonnet « Heureux qui comme Ulysse à fait un beau voyage » utilise des personnages mythologiques tels qu’Ulysse où Jason afin d’exprimer le bonheur de rentrer chez soi après une longue absence. La nostalgie du poète se conjugue avec l’importance de la maison à ses yeux ; l’image de la clôture « reverrai-je le clos » et l’allusion à la « cheminée » renforcent le caractère intime de l’évocation de son chez lui. Du Bellay oppose successivement sa terre natale à l’Italie. Il préfère à la grandeur de Rome dont témoigne l’Histoire antique (« les palais », « le Mont Palatin ») sa région natale qui lui manque et qu’il regrette. Dans le sonnet « Je me ferai savant en la philosophie » le poète rapporte au discours direct ses paroles datant d’avant son départ : « Je discourais ainsi ». On remarque le contraste de ces paroles « Quand je changeai la France au séjour d’Italie. » à celle que Joachim Du Bellay a écris dans le poème précédent en avouant son amour pour sa terre natale. Finalement, on remarque que la joie et l’enthousiasme des deux quatrains sont vites écroulés dans les deux tercets par la réalité et la déception qu’a éprouvé l’auteur durant le voyage : « Ayant fait comme moi un malheureux voyage ».
Dans le poème « Marcher d’un grave pas et d’un grave sourci » Du Bellay décris une scène d’une « cour » en Italie. Il souligne particulièrement l’hypocrisie du lieu avec une connotation péjorative mais également par une fausseté