Les requêtes de la turquie pour être dans l'europe
Il faut rappeler que la Turquie pendant la guerre froide avait choisi de s’allier aux USA et a l’Europe de l’ouest et en novembre 1970, un « protocole additionnel » établit un programme pour l'abolition des tarifs et quotas sur les biens circulant entre la Turquie et la Communauté Economique Européenne, ancêtre de l’UE. En 1987, après que la Communauté Economique Européenne s’est élargie avec six nouveaux membres, la Turquie dépose formellement sa candidature. Le 18 juin de la même année, le Parlement européen déclare qu’il faut résoudre le problème politique de la question arménienne dans laquelle il conditionne l’intégration de la Turquie à la CEE seulement si cette dernière reconnait le génocide arménien et travail au respect de l’intégration des minorités qui ne rentrent pas en compte dans les priorités turques.
Le 18 décembre 1989, la Commission européenne rend un avis négatif sur l’ouverture des négociations d’adhésion avec ce pays, en raison du contexte économique et politique de la Turquie ainsi qu'en raison de la pauvreté des relations avec la Grèce et du conflit avec Chypre qui créeraient un environnement non favorables au début des négociations. Il note également que la situation des droits de l’homme et le respect de l’identité des minorités, quoique ayant fait l’objet d’une évolution au cours des dernières années, n’ont pas encore atteint le niveau nécessaire pour une démocratie. En 2002, les pays membres de l’UE s’accordent pour dire que la