les risques des RX pour le manipulateur
INTERVENTIONNELLE
DIGESTIVE
5
P.J. Valette, L. Henry
Hôpital Edouard Herriot - LyonLes techniques de digestive comportent schématiquement trois types de procédures :
5
10
- les ponctions guidées (sous contrôle échographique ou tomodensito-métrique), qui permettent des prélèvements diagnostiques ou des injections thérapeutiques ciblées, - les méthodes de drainage, qui reprennent le principe de la technique de Seldinger pour la mise en place de drains dans des collections abdominales, dans les voies biliaires, ou encore pour la réalisation des gastro-jéjunostomies par voie percutanée. - les techniques endovasculaires appliquées au traitement des tumeurs hépatiques
(chimo-embolisations), des hémorragies digestives d’origine artérielle
(embolisations hémostatiques) ou des complications de l’hypertension portale
(shunts porto-sushépatiques).
15
1. CONDITIONS GÉNÉRALES DE RÉALISATION DES ACTES
INTERVENTIONNELS
20
25
30
35
40
1.1. Modes de guidage
Pratiquement tout geste de radiologie interventionnelle digestive commence par une ponction dirigée. Cette ponction nécessite un système d’imagerie permettant de visualiser d’une part la cible (lésion à biopsier ou à traiter, ou encore structure canalaire à opacifier ou à drainer) et d’autre part la pointe de l’aiguille. Le scanner et l’échographie permettent de diriger une ponction avec une précision à peu près égale, mais l’échographie a l’avantage de sa plus grande disponibilité, de sa mobilité et surtout de permettre le suivi en temps réel de la progression de l’aiguille. En pathologie digestive elle est donc utilisée de préférence, le scanner étant réservé aux cas o le repérage échographique est impossible (interposition gazeuse, profondeur excessive, É).
La qualité de la ponction est attestée par la visibilité du “tip-echo” matérialisant la pointe de l’aiguille dans la cible. Tout type d’appareil échographique peut être utilisé.
Les transducteurs