Les romans
La question du roman antique : Le roman pendrait naissance dans des sociétés en mutation, grecque puis latine, qui accordent plus de place à la notion d’individu et où peuvent s’exprimer un questionnement. C’est aussi marque par un monde de représentation réaliste.
L’avènement du roman médiéval : Le mot change un peu de sens. "Roman" est utilisé pour parler du conte, de l'"estoire", de la nouvelle qui ont été traduits du latin, ou rédigés directement en français. Cependant on a coutume de répertorier le roman médiéval en trois catégories, selon les thèmes abordés : -La matière antique : Roman de Thèbes, Enéas, Troie, Roman d'Alexandre;
-La matière de France et la chanson de geste : Chanson de Roland, cycle Guillaume d'Orange;
-La matière de Bretagne : Tristan, les romans arthuriens, dont Chrétien.
Un genre suspect mais fécond : Aux XVIIe et XVIIIe siècles le roman est un genre fécond parce qu’il a continué à s’élaborer en échappant aux codifications du classicisme et offre un espace de liberté.
Les évolutions du genre : * Entre romanesque et réalisme : Le roman romanesque accumule péripéties héroïques et histoires extraordinaires, tout en reflétant les préoccupations raffinées d’un public mondain. A côté de ces romans de l’idéalisation s’impose un courant plus réaliste.
* Le roman « classique » : Au tournant du siècle, le genre se dégage de ce double courant, sous l’effet de l’esthétique classique qui impose son souci de sobriété et de naturel contre les excès baroques. * Le foisonnement des formes au XVIIIe siècle : Le début du XVIIIe siècle apparaît comme un point de