La rumeur a donnée lieu à des travaux en sociologies et en psychologie depuis un certain nombre d’années. Sa définition selon le dictionnaire Le Robert Micro : «la rumeur est un bruit, une nouvelle de source incontrôlée qui se répand ». Et ce qui caractérise le contenu de la rumeur c’est sa source non officielle.
Les rumeurs concernent tous les milieux sociaux, elles alimentent les conversations et les représentations sociales, alors le plus souvent, elles circulent de bouche à oreille, dont on n’est pas toujours certain (si elles sont vraies ou fausses). Mais contrairement à ce qu’on pense traditionnellement, une rumeur n’est pas nécessairement fausse, mais c’est juste une information non vérifiée au moment où elle circule.
On peut distinguer trois types de rumeurs : * Les rumeurs spontanées, sans raisons apparentes * Les rumeurs générées par la peur de l’inconnu, avec ou sans volonté de les colporter * Les rumeurs colportées dans le but de nuire à un concurrent
Le troisième type des rumeurs est le plus connu entre les entreprises au niveau de la concurrence.
Dans les organisations, d’où les échanges spontanés sont nombreux, les rumeurs transmises par les réseaux informels qui peuvent être à l’origine de situation de crise. Elles troublent la vie de l’entreprise, en interne et en externe, par exemple : le cas d’un nouveau projet de partenariat, d’alliance, de fusion ; l’attente du remplacement d’un manager ; l’hypothèse de nouveaux développement ou l’arrêt de certaines productions. Parfois la rumeur peut résulter d’un malaise au sien de l’organisation.
Dans ce travail nous allons essayer de répondre aux questions suivant : * Comment naissent et circulent les rumeurs ? * Quelles sont les conséquences des rumeurs ? * Comment se propagent-ils et peuvent-ils se maitriser ?

Les lieux de l’apparition des rumeurs :
Selon Laurence Doudeville, lorsque l’entreprise vit des mouvements troublés, la diffusion de l’information se fait