Étymologiquement le théâtre vient du grec « Théa » qui veut dire « regarder » mais c’est il représente aussi le lieu d’où l’on regarde. Le théâtre est une représentation de l’homme ou de la vie; il est aussi langage et spectacle. C’est la mise en voie d’un Drama c’est-à-dire d’une action. C’est un genre en vue dès l’Antiquité nous connaissons tous Sophocle et ses tragédies tel « Œdipe-roi » ou sa fille « Antigone ». Le théâtre est, dès cette période, devenu un procédé d’écriture très réglementé en effet, après avoir fait de la tragédie un genre noble Aristote y a imposé des règles à respecter et appliquer. Malgré tous, dans le temps, le théâtre est de plus en plus libéré il commence par le classicisme au XVII qui consiste en l’art d’imiter les grands auteur de l’Antiquité puis le drame romantique qui, lui, tends à abolir les frontières entre le comique et le tragique. Ensuite le théâtre de l’absurde représente une rupture quasi-totale avec les genres précédents il souligne l’absurdité de l’Humanité et de la vie. Pour finir le mouvement baroque du XVIII est la meilleure illustration de cette libération théâtrale : c’est l’excès, l’outrance, dépasser les limites. Se détacher à tous prix de l’habituel et du prévisible propre au classique. Au fil des siècles, les auteurs et les acteurs vont se délivrer. Mais il est sûr que la société présente de nombreuses réticences à ce dépassement et certaines règles perdurent. Ainsi nous pouvons nous demander si l’on peut dire que la création et la représentation théâtrale sont un débridage de l’esprit où l’invention glisse jusqu’à l’irrationnel ? Pour commencer nous verrons qu’au fil des siècles, les auteurs ont repoussé les limites et offert des représentations des plus fantaisistes, ensuite nous verrons que malgré tous le théâtre reste un art basé sur la restriction et les tabous et pour finir nous apprendrons que cet emportement de l’esprit est contrôlé par des règles implicites.