Les réfugiés
Ce proverbe, ici, tourne autour les "réfugiés tunisiens" qui sont à Constantine. Ils se sont enracinés prés de la fourrière du Polygone, derrière le grand mur du parking de l'APC de la Cité Boussouf. Cet endroit est le lit d'une rivière. Et, d'après les habitants de Boussouf, des inondations enveloppent souvent les demeures et causent des dégâts matériels et humains.
Cette population qui s'y est installée à peu prés depuis la colonisation de la Tunisie par les français, a décuplé, ainsi que le nombre des gourbis. Plus de 20 familles y résident.
Le photographe du journal et moi, on a pu accédé à cette forteresse miniaturisées par l'intermédiaire d'un homme à qui le chef de ce groupe fait confiance.
A l'entrée, trône ce chef, qui est un homme à la quarantaine. Installé dans un modeste bureau, une tasse de café à la main. Il nous accueille avec chaleur. Les gourbis étaient derrière lui l'un après l'autre. Ils étaient battis avec des morceaux de bois, de fenêtres et de portes cassées, et d'autres lambeaux de divers matériaux. Le chef du groupe fait signe à une femme pour qu'elle me serve de guide. Celle-ci me désigne un gourbi pas loin du nous. Elle pousse la porte et me laisse voir une très belle femme aussi bien habillée que maquillée. Elle était assise au bord d'un lit douillé. De longs rideaux multicolores couvraient les mur du gourbi. Des coussins et des pouffes étaient jetés sur un tapi qui couvrait le sol. on se croirai presque au palais de Cherazed dans Mille et Une Nuit.
La vieille m'interrompe pour m'expliquer que cette fille habitait avec ses parent à la cité Boudraa Salah. Elle s'est mariée depuis une semaine avec un réfugié.
Après un court moment, un groupes de femmes et d'hommes de différents âges surgissent de nul part. Tous étaient très aimables et gentils avec moi. Il me parlaient à tour de rôle. Ils avaient tous le même dessein: "les papiers". Ils m'ont demandé de leur servir d'intermédiaire avec