Les réseaux sociaux, un mal nécessaire ?

Aujourd’hui, les réseaux sociaux sur internet comme Facebook, Twitter, Tumblr,… prennent une place importante dans notre société. Bien qu’ils soient des moyens faciles de communication et des accès rapides à l’information, certains de leurs aspects restent inacceptables. Ces créations du XXIe siècle ont-elles un avenir assuré sur les plateformes virtuelles?

Tout d’abord, les réseaux sociaux, et notamment Facebook, ne respectent pas les lois européennes. Alors que les règles d’application aux Etats-Unis et au Canada autorisent l’utilisation des données privées, les utilisateurs en dehors de cette zone sont attachés à Facebook Irlande. Cette base est par conséquent soumise aux directives européennes que Facebook n’applique pas. En effet, les réseaux sociaux visent à mondialiser leurs conditions d’utilisation dont l’ambition est de rapporter toujours plus d’argent. De plus, Facebook et autres bafouent les droits d’auteur, les droits de moral, la vie privée et la notion de droit à l’oubli de l’autre. Les utilisateurs n’ont plus aucun droit d’auteur car tout est stocké éternellement sur un serveur. Même si une personne a effacé certaines données, facebook archive toutes les actions effectuées. Aussi, magré que l’Europe ne permette pas de laisser ses droits de moral sans restriction sur une oeuvre, les réseaux sociaux n’en tiennent pas compte. Facebook, entre autres, s’approprie la vie privée puisqu’il se permet d’importer les carnets d’adresse et de tracer ses usagers. En plus, dorénavant, à la fermeture définitive d’un compte, Facebook garde en mémoire et continue d’utiliser tout ce qui a été mis à jour sur ce compte sans le supprimer. En outre, les réseaux sociaux chez des personnes psychologiquement et physiquement fragilisées peuvent ajouter un stress supplémentaire, voire provoquer des crises plus graves. Et pour cause, ces personnes ont des relations sur des réseaux sociaux qui deviennent aussi importantes que