Les résistances
Introduction
I- Les résistances armées
A- Les résistances armées Islamistes ou maraboutiques
B- Les résistances armées traditionnelles
II- Les résistances passives
A- La résistance populaire d’Aline Sitoe Diatta
B- La résistance musulmane de Cheikh Ahmadou Bamba
C- La résitance culturelle d’ El Hadji Malick Sy
III- Le bilan des résistances
Conclusion
INTRODUCTION Les résistances ont été la réponse des Africains face à l’invasion, l’occupation, l’exploitation et l’aliénation par les puissances européennes. L’ampleur et les formes de ces résistances ont été variables d’une zone à l’autre, en fonction des structures politiques en place et des caractéristiques des populations.
Deux forme ont été déterminante : les résistances armées et les résistances passives avec dans chacune, des natures variées. I. LES RESISTANCES ARMEES Elles sont liées au caractère hautement guerrier de la plus part des sociétés africaines. Dans chaque royaume africain, il existait une classe guerrière au service du souverain islamisé ou animiste. Les moyens de défense utilisé sont la guérilla, le guet-apens, les armes blanches et même des armes a feu. Les résistances ont été partout violentes en Afrique, mais c’est surtout en Afrique Occidentale qu’elles sont eu le plus d’impact dans le temps et l’espace. A. LES RESISTANCES ARMEES ISLAMISEES OU MARABOUTIQUES EL HADJI OMAR TALL (1797 – 1864)
Originaire du Fouta, El Hadj Omar se rend en pèlerinage à la Mecque où il est nommé Khalif de la Tijanya en Afrique Occidentale et est installé en Dinguiraye. Il commence la conquête d’un vaste empire qui s’étant du Bambouck à Tombouctou.
En 1855, il se heurte aux troupes française en route vers Tombouctou cet rencontre se solde par bataille de Guidimakha.
En Avril 1857, il assiège le fort Médine capital du Khasso. Vaincu en juillet, il se concentre sur Macina et le pays Bambara.