Les services sociaux gagnés par le buisness", synthèse du chap 2 du livre de michel chauvière " trop de gestion tue le social"
Chapitre II, « Les services sociaux gagnés par le business »
Une brève présentation : Je travaille dans le domaine de la prévention spécialisée depuis dix ans et où j’y exerce les fonctions « d’éducateur de rue ». Diplômé d’état éducateur spécialisé depuis 2008 suite à la validation de mes acquis (VAE), je travaille depuis un peu plus de huit ans dans un club de prévention spécialisé de la ville de Paris. En quelques mots, en prévention spécialisée notre action s’adresse à des adolescents vivant diverses situations de rupture voire d’échec qui les entraînent vers une certaine marginalisation, ne favorisant pas leur insertion et leur autonomie sociale et professionnelle. Les modalités d’intervention de mon travail d’éducateur reposent essentiellement sur l’écoute, l’observation et le diagnostic. Elles reposent aussi sur la durée, et enfin la capacité d’agir dans la proximité avec souplesse et permanence. Depuis quelques temps j’ai le sentiment que l’on interroge de plus en plus la qualité de notre travail en fonction d’indicateurs en lien avec les dépenses ; je me suis intéressé au chapitre « Les services sociaux gagnés par le business » car il fait écho à ce ressenti. En effet l’auteur cherche à y mettre en lumière les différentes étapes qui selon lui ont transformé les modalités de gestion du travail social. Synthèse : « Les services sociaux gagnés par le business » Aujourd’hui, les professions sociales gagnées par la logique marchande dominante, doivent se recomposer autour de principes d’évaluation, de mesure, de contrôle, propres au monde de l’entreprise. On assiste ainsi à des frottements, des mouvements contraires entre les acteurs du travail social, attachés aux postures cliniques, à la dimension relationnelle, immatérielle (et donc échappant à toute forme de mesure) et des principes de rationalité gestionnaire et managériale. « L’éclatement du social en acte » se traduit notamment