Les situations de concurrence imparfaite
Aujourd’hui, sur la plupart des marchés de biens et de services, la concurrence est imparfaite. La concurrence se dit imparfaite si l’un des acteurs (monopole) ou un groupe d’acteur (oligopole) à la possibilité de fixer un prix, une quantité ou une qualité. Par exemple le domaine de la grande distribution en France est face à cette situation, en effet le marché se partage entre six enseignes (90%) se qui les met en position de force vis-à-vis de la quarantaine de grands groupes industriels et des 4700 PME qui les approvisionnent. Rappelons que les conditions réunies pour que la concurrence soit parfaite sont l’atomicité de l’offre et la demande (multitude d’offreur et de demandeur sur le marché), la transparence de l’information (accès à toutes les informations nécessaires pour faire jouer la concurrence) et l’homogénéité des produits (marché où les produits sont standardisés). Nous allons donc étudier les situations de monopole, les situations d’oligopole et les situations de concurrence monopolistique afin de mieux comprendre les situations de concurrence imparfaite.
I) Les situations de monopole.
En économie, le monopole désigne la situation d'un marché dans lequel il y a de nombreux acheteurs et un seul vendeur (offreur) qui, n'ayant pas à subir la concurrence d'autres producteurs, est libre de fixer ses prix. Par exemple le groupe de transport SNCF détient le monopole tu transport de passagers en France, et la firme EDF qui détient 97% du marché de l’électricité. Les entreprises monopolistiques peuvent donc fixer des prix élevés mais sont cernés par certaines limites. En effet ce pouvoir rencontre certaines limites. Premièrement les demandeurs face à des prix exorbitants peuvent faire chuter la demande en n’utilisant plus un service ou en achetant plus un bien (la demande du consommateur baisse si les prix augmentent). Deuxièmement les demandeurs peuvent toujours avoir recours à