Les sixties et les seventies
Les drogues psychédéliques avaient un impact flagrant sur la culture des années 60 (vêtements colorés, de nouveaux mouvements d'art, l'épanchement incroyable de la musique). Les hippies qui avaient l’esprit ouvert, étaient ceux qui ont expérimenté et éprouvé la perspicacité que ces drogues fournissaient en lâchant ainsi un barrage de nouvelles idées sur la société. http://centrifugue.fr/wp-content/uploads/2011/01/logoleary.jpg Le LSD a été popularisé dans les années 1960 par des individus comme Timothy Leary qui encourageait les étudiants américains « à être branchés, à se mettre au diapason et à vivre en marge de la société ». Timothy Leary ou un nom qui ne dit pas grand-chose en France. Ce psychologue de formation est pourtant un personnage incontournable de la contre-culture aux Etats-Unis où il fut appelé le « Gourou du LSD ». En 1967, il a inventé et popularisé le slogan « Turn on, tune in, drop out » (« Viens, mets-toi dans le coup, décroche »).
Un des principaux problèmes du mouvement psychédélique fût le LSD, qui causa la mort de nombreux adeptes, dont Syd Barrett du groupe Pink Floyd.
Les sixties et seventies ont aussi donné naissance à l’art et la musique psychédélique : un mouvement de la contre-culture, le psychédélisme, avait pour but de recréer, de façon éveillée et consciente, les sensations distordues produites lors d'ingestions de drogues tels que le LSD. Ce mouvement et ses créations se basent donc surtout sur des effets sonores et visuels.
C'est sans doute dans la musique que le psychédélisme s'est le plus incarné. Le psychédélique - comme on peut l'appeler familièrement - se subdivise en trois catégories distinctes