Les sociétés rurales européennes à la veille de la première guerre mondiale
Le XIXème siècle est une époque charnière pour l'Europe. Toutes les populations sont touchées, influencées et métamorphosées de façon aléatoire. Les unes sont les investigatrices de l'industrialisation, de la montée du libéralisme et du capitalisme, d'autres subissent ces changements plus que ne les encouragent et sont contraint de s'adapter, parfois en leur faveur, aux différentes mutations. C'est le cas des sociétés rurales, dont l'intégration est très variable. Monde varié, certes centré autour de l'agriculture, mais rythmé par des petits bourgs, des villages et petites villes, qui abritent toutes sorte d'autres professions. Bien que reculées de l'agitation urbaines, elles reste le point autour duquel des populations différentes gravitent. Après un siècle de croissance, d'évolution et de progrès perpétuel, les sociétés rurales européennes sont méconnaissables. Ainsi, en quoi, à la veille de la Première Guerre Mondiale, sont elles le reflet d'un compromis entre modernité et tradition ? Dans un premier temps, elles se sont ouvertes au reste du monde et se sont socialement intégrées, de façon partielle, puis, cette intégration passe aussi pour l'adaptation à la mécanisation et aux nouvelles idéologies économiques. Enfin, bien qu'elles gardent certaines traditions, les progrès et les mutations dans les mentalités ont bouleversés leur modes et cadre de vie.
I. Intégration sociale d'une société initialement en retard sur les principes et les phénomènes modernes.
A. Au sein de la société rurale, les répercussions de l'industrialisation
→ Hiérarchie des statuts selon la propriété, mise en valeur des grands propriétaires grâce à l'industrialisation (enclosures)
→ Abolition progressive du servage
→ Les petits paysans :
- Les petits propriétaires doivent se tourner vers la polyculture pour survivre.
- Formation d'un groupe de paysans journalier sans terre, qui se