Les sommandants de cercle

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Commandants, chefs et députés

1. Fonctionnement avant les réformes
Tout repose sur le commandant de cercle, seul représentant des pouvoirs de l’Etat dans sa circonscription. L’essence du pouvoir colonial est de commander. Il assure l’ordre et le développement économique du territoire. Autorité sur les populations de statut européen et indigène. Il rend la justice en s’appuyant sur les coutumes locales, moyens limités depuis 1900. Il fait régner la paix, perçoit l’impôt, assure l’ordre, maintient le contact par la tournée. La souveraineté territoriale à pour dépositaire un gouverneur.
Le système repose sur cet homme et sur la collaboration des chefs locaux. Les chefs peuvent être de différents niveaux : les chefferies de village et les chefs de cantons. L’administration repose sur les commandants de cercle et une multitude de chefs locaux.
Les chefs indigènes n’ont pas de statut légal, ils échappent aux mesures de l’indigénat, forme d’hypocrisie du pouvoir.
L’administration est celle d’un homme seul, le commandant de cercle possède tous les pouvoirs. L’administration est itinérante, il a une mentalité paternaliste, homme d’autorité. Rupture en 1922, on ne peut plus être administrateur sans être passer par l’Ecole coloniale. En 1934 le concours devient difficile. Mais ils conservent leur mentalité de conquérant, d’aventurier. Mentalité de chef et exaltation du « moi ».
Rôle du chef : soumis à l’administration mais couvert par celle-ci. Ce sont des intermédiaires, des collaborateurs. Permet à l’administration de s’appuyer sur la tradition. Les chefs sont des instruments du pouvoir. Jusqu’en 1945 on gère des colonies mais on ne colonise pas.

2. Fonctionnement après réformes

Après la conférence de brazzaville les indigènes sont désormais des autochtones. Des députés vont être élus et vont faire voter des lois fondamentales. En 1946, loi Gueye (Lamine Gueye un des premiers députés élus avec Houphouët-Boigny) qui supprime le travail forcé. La même année tous

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