Les spectres
Fac-similé du manuscrit du Statuaire et la statue de Jupiter
Le deuxième recueil correspond aux livres VII à XI des éditions modernes. Il est publié en 1678 et 1679, en deux volumes, et était dédié à Madame de Montespan, la maîtresse du roi.
Le dernier recueil correspond au livre XII actuel. Il est publié en 1694, quelques mois avant la mort de l'auteur. Il est dédié au duc de Bourgogne, le petit-fils du roi.
Les sources et inspirations de Jean de La FontaineModifier
Les Fables de La Fontaine continuent une tradition médiévale française, d'historiettes comiques et de satire des mœurs sociale, dont les acteurs sont des personnifications d'animaux, comme le Roman de Renart où on trouve l'anecdote du « Corbeau et du renard » avec des morales mises en adages, ou comme Marie de France » chez laquelle on trouve le première version du « Loup et de l'agneau ».
La Fontaine a aussi fait un travail de traduction et d'adaptation de texte antiques, comme les Fables d’Ésope (par exemple « La Cigale et la Fourmi »), de Phèdre, d'Abstémius, mais aussi de textes d'Horace, de Tite-Live (« les Membres et l’estomac »), de lettres apocryphes d’Hippocrate (« Démocrite et les Abdéritains »), et de bien d'autres encore, elles constituent une somme de la culture classique latine et grecque, et s’ouvrent même dans le second recueil à la tradition indienne[1].
L'inspiration indienne
Plusieurs fables de La Fontaine sont des reprises de fables du Pañchatantra qui sont passées dans la version arabe « Kalîla wa Dimna ». « Les Animaux malades de la Peste » imite « Le Loup, le Renard et l'Âne » de François Philelphe qui a pu utiliser le Kalîla wa