Les sports de natures motorisés
Introduction
De façon générale, les sports de nature ont une image positive car ils sont aujourd’hui un levier majeur dans le développement économique des espaces naturels. Ils constituent en effet un facteur essentiel d’attractivité pour des retraités, des touristes, des salariés…Ils correspondent dans nos sociétés au besoin éprouvé par chacun d’avoir une activité physique associée à la découverte de l’environnement et du patrimoine. Toutefois, nous assistons depuis quelques années à la montée en puissance des activités de loisirs motorisés, qui occasionnent des plaintes et des conflits d’usage, et qui sont au cœur d’enjeux multiples : impacts environnementaux, sociétaux, accessibilité et partage de l’espace.
Après une présentation des pratiques de loisirs motorisées en milieu naturel et des lois qui les encadrent, nous verrons quels sont leurs impacts environnement.
Puis dans un second temps, nous verrons quelles sont les solutions pour concilier protection de l’environnement et pratique des loisirs motorisés.
1. Les sports motorisés de nature et leurs réglementations
Les sports de natures dit « motorisés » se caractérisent par la pratique d’engins motorisés (motos, 4x4, quads) dans le milieu naturel (forêts, plaines, champs, rivières,…). Le plus souvent pratiquer sur des sentiers ouverts à la circulation, certains pratiquants circulent sur le milieu naturel, hors sentiers, ce qui est bien évidement interdit par les textes de loi.
Selon la loi, on parle alors de « véhicule terrestre à moteur »
Réf : Directive européenne n°72/166/CEE du 24/04/1972
Art. L110-1 du code de la route
« Loi n° 58-208 du 27 février 1958 instituant une obligation d’assurance en matière de circulation des véhicules terrestres à moteur. Un véhicule terrestre à moteur est définit selon 3 critères : - véhicule circulant sur le sol, - mû par une force quelconque (essence, électrique, etc.) autre qu’humaine ou animale, -