les structures d'encadrement de la société villageoise
I) Une structure politique au village : la communauté d’habitants
Sous Charles VII, il y a eu la création d’un impôt direct, appelé la taille, pour l’armée royale permanente. C’est à ce moment là que la communauté d’habitants est crée pour répartir et recevoir la taille entre tous les habitants du village. Elle a pour rôle majeur de définir l’assiette de la taille et en assuré la répartition. Elle est régie par le principe de la Solidité. Cela va devenir une institution.
A la base, c’est l’assemblée des chefs de feux, c’est-à-dire de tous les représentants des feux qui se réunissent le dimanche à la sortie de la messe sous le porche de l’église. On y trouve une représentation féminine avec les veuves. Il y a des fois où tous les habitants du village sont conviés pour des questions extrêmement importantes comme la gestion des biens communaux. Elle élit les représentants de la communauté et se prononce avec ces représentants sur des problèmes importants que les représentants ne peuvent gérer seuls. Viens ensuite les représentants de la communauté. Ils sont élus pour un an. En fonction des régions, on les appelle les syndics (France du nord), Consul (France du midi). Ils sont là pour régler le problème fiscal : -où ils répartissent le montant entre les habitants -où l’afferme, ils réunissent la communauté et on demande un volontaire pour répartir la somme et la collecter avec un petit plus.
Elle se confond tout doucement en municipalité, ce qui est achevé à l’Ancien Régime avec l’édit de 1787 et la loi du 14 décembre 1789 « Toute communauté de France urbaine comme rurale sont dotées de municipalités égales entre elle de droits. » Elle a tendance à se confondre avec la communauté villageoise. Il y a une reconnaissance juridique, c’est le corps intermédiaire du Royaume. Ce pouvoir représentatif de la communauté doit faire face au pouvoir royal. La communauté d’habitants de la fin du XVI à la fin du XVIII