Lorsque l'on écrit pour exprimer ses idées à un public large sur un problème, une situation importante ou même grave la censure est là pour établir certaines limites.
Il faut parfois savoir prendre du recul sur des choses, en rire de manière à les relativiser.
On peut ainsi évaluer les choses les plus pénibles ou graves sur un mode plaisant ou même parfois sur un ton humoristique.
Le rire est le propre même de l'homme et l'humour fait partie de l'expression qui a été utilisé par certains grands écrivains comme voltaire qui se moquait du XVIII éme siècle. Il parlait de sujets graves en le tournant humoristiquement, il déjouait la censure et transmettait leurs idées notamment grâce à l'ironie.
Coluche était un humoriste du XX éme siècle qui parlait de choses sérieuses sur un ton humoristique.
Les guignols qui sont de notre époque relatent l'information de manière humoristique.
Les sujets graves et sérieux peuvent-ils être traiter sur le mode plaisant et humoriste ?
C'est pourquoi la 1ere partie comparera l'humour du 18 eme siecle avec celui de nos jours.
Ensuite la 2eme partie parlera des sujets graves.
Est enfin on fixerais les limites de l'humour.

Tout d'abord, il faut savoir que le XVIII ème siècle est un siècle de changement grâce aux avancées scientifiques et philosophique où l'homme et ce qui l'entoure est mis au centre de l'étude. Le XVIII eme siècle est une période de mouvement aboutissant à une crise violente qui anéantie le système politique et social séculaire et instaure un ordre nouveau.
La littérature, généralement militante, est d'ailleurs étroitement liée aux revendications qui aboutissent à la révolution. Des liens plus étroits s'établissent autre part entre la littérature et les beaux-arts, que le goût de Voltaire unit dans son idéal de civilisation raffinée. Voltaire qui a écrit une lettre sur les inconvénients du métier d'homme de lettres et revendique dans sa Lettre à un premier commis la liberté d'expression pour les