Les syndicats en france
L’histoire du syndicalisme est à l’origine de la construction des Relations sociales en France. Les droits sociaux acquis, se fondant aujourd’hui dans notre quotidien, sont en vérité le fruit de plus de deux siècles de lutte sociale et n’ont pas été concédés facilement.
Le syndicat, nom masculin (de syndic), se définit en tant que «Groupement constitué pour la défense d'intérêts professionnels ou catégoriels communs : Syndicat ouvrier, patronal. Syndicat national de l'édition.» (Larousse)
Le terme «légitime» est un adjectif (du latin legitimus) qui se définit de différentes façons suivant son contexte: « - Qui a les qualités requises par la loi, le droit : Autorité légitime. - Qui est consacré par la loi : Mariage légitime. - Se dit de personnes unies par les liens du mariage et de leurs enfants : Enfants légitimes. - Qui est fondé en raison, en justice, en équité : Un désir légitime.» (Larousse)
La définition que nous retiendrons est celle du fondement en raison, en justice, en équité, l’intérêt du sujet étant de définir la place qu’occupe les syndicats dans les relations sociales.
Le sujet nous amène à cette problématique:
Comment justifier l’implication des syndicats dans la gestion des relations sociales en France ?
Dans un premier temps, nous verrons pour qui les syndicats sont-ils légitimes, en commençant par un retour sur les acquis historiques, puis nous analyserons la crise du syndicalisme, avec ses causes principales et l’avenir de celui-ci.
Pour qui les syndicats sont-ils légitimes? L’histoire du syndicalisme en France, et ses acquis historiques, ont défini peu à peu le rôle du syndicat dans la gestion des relations sociales, jusqu’à encore aujourd’hui.
L’origine du mouvement syndical est apparue en 1791 avec la prohibition du droit de coalition des métiers et les grèves, par la loi Le Chapelier. Ce n’est que presque un siècle plus tard, en 1884, que Waldeck-Rousseau, jeune ministre de