Les syndicats sont-ils légitimes
L’économie française repose sur la responsabilité de l’intervention gouvernementale mais aussi celle des syndicats. Les syndicats qui sont chargés de défendre les intérêts professionnels tant individuels que collectifs de ses membres, ne sont pas simplement un contre pouvoir ; ils ont un pouvoir d’organisation et d’expression sociale. Ils ne veulent pas être uniquement une institution de protestation mais aussi une institution de construction.
Le syndicat est un représentant rendant explicite les problèmes vécus par une population. Sa représentation se définit par la capacité à exprimer ce que vivent les gens. Sa légitimé repose sur une autorité qui est fondée tant sur des bases juridiques que sur des bases éthiques et morales et permet de recevoir le consentement des membres d’un groupe. Le syndicat permet de mettre en place une dépense globale sur un sujet. Est-ce que les syndicats disposent d’une force suffisante pour mener à bien leurs missions ? Les réformes engagées permettent telles de donner aux syndicats la place qu’ils revendiquent ?
Dans un premier temps, nous observerons la représentativité des salariés, les conditions indispensables de leur légitimité. Pour cela nous nous intéressons à leurs actions et leurs présences au sein de l’entreprise et nous verrons que ce système est devenu inefficace : ces propos seront illustrer à travers l’exemple des femmes.
Dans un second temps, nous étudierons l’enthousiasme des syndicats, une condition essentielle de leur légitimité. Ils ont pour rôle de défendre les salariés, ce qui leur permet un contact privilégié avec ceux-ci.
Un syndicat représentatif est un syndicat qui par son influence et son activité incontestable se trouve le mieux placé pour représenter les intérêts des salariés ou des employeurs et exprimer au mieux les aspirations des