* Les Systèmes d'Information Bancaires Et La Contribution à La Performance

Vers la fin du modèle de la banque universelle ?
Alors que la crise de la dette souveraine occupait tous les esprits, les différents scandales bancaires de ces dernières semaines¹ ont à nouveau placé sur le devant de la scène le débat sur la séparation des activités de banque de financement et d'investissement de celles de banque de détail.
A la suite de la crise financière, il est apparu que le système financier n'était peut être pas aussi robuste qu'on pouvait le penser. S'en est suivie, ce que certains appellent, une « bulle régulative »² avec toutes les réformes que l'on connaît. La volonté de réformer le modèle bancaire s'inscrit dans la même perspective : limiter le risque de faillite, et les éventuels « dommages collatéraux » qui s'y attachent, mais également redonner confiance dans les banques.
Le concept de banque universelle
Une banque universelle est habilitée à effectuer la gamme la plus large d'opérations bancaires et financières³. Sont ainsi regroupées, au sein d'une même entité, les activités de banque de détail ainsi que celles de banque de financement et d'investissement. Schématiquement : * la banque de détail concerne les activités de banque les plus classiques (crédit, dépôt, ...) ; * la banque de financement est une activité qui consiste à accompagner des projets et n'expose pas la banque au risque des activités de marché ; * enfin, la banque d'investissement développe de nombreuses activités sur les marchés de capitaux.
Si l'on y regarde d'un peu plus près, on s'aperçoit qu'il existe également une myriade d'activités et de services dont on ne sait, avec certitude, à quelle branche d'activité ils appartiennent : la conception et la commercialisation de produits financiers, les activités de tenue de compte conservation (y compris de "liquidity management"), la banque privée, les activités sur matières premières, les services financiers spécialisés, la