Les séquestrés d’Altona :

Sartre auteur du XXème siècle a beaucoup développé le sujet de la liberté et de la séquestration dans sa pièce de théâtre : Les séquestrés d’Altona. En effet, c’est l’histoire d’un ancien soldat allemand qui n’accepte pas les tortures qu’il a commises et qui finit par se cloîtrer dans une pièce. Tout au long de la pièce nous voyons les personnages être, l’un après l’autre, emprisonné de différentes façons.
Johanna, à la page 48, s’exclame : « Il y a bien des façons de séquestrer un homme, la meilleure est de s’arranger pour qu’il se séquestre lui-même. » Sans prétendre à épuiser le sujet, je vais tenter de répondre à ses deux questions en m’appuyant sur le texte de Sartre : De quelles manières peut-on séquestrer un homme ? Est-ce vraiment la meilleure façon ?
Le mot séquestrer, signifie : détenir une personne contre sa volonté. On peut la détenir de diverses façons, que ce soit physiquement comme dans une prison ou mentalement grâce à sa conscience ou la peur etc. Dans cette pièce, il y a deux sortes de séquestrations qui ressortent le plus l’emprisonnement physique car Frantz se cloître dans une pièce sans voir personne et la séquestration mentale.
Cette dernière peut être faite de plusieurs façons il y a la séquestration familiale par exemple Werner et Johanna qui doivent rester par obligation du père. « Tu sais bien que je lui obéirai ! »p.42. C’est la réponse de Werner à sa femme qui tente de lui empêcher de se soumettre à la volonté de son père et de rester vivre dans son ancienne maison ainsi que de reprendre son entreprise.
Toute la famille se séquestre volontairement. Par exemple Leni qui s’enferme dans l’inceste avec Frantz, Johanna qui se soumet au père… À la page 55, le père dit : « Nous sommes quatre ici dont il est le destin sans même y penser. » C'est-à-dire que c’est de Frantz que dépend l’avenir de toute la famille. C’est parce qu’il est enfermé là qu’il faut bien que l’on s’occupe de lui. Ils sont donc tous les