Les temples romain

762 mots 4 pages
Le terme de temple est un emprunt direct au latin templum qui se rattache lui-même au verbe grec τέμνω - « découper, séparer[1] ». Anciennement, templum désignait une portion d'espace (généralement rectangulaire) délimitée par un augure, à l'intérieur de laquelle ce prêtre effectuait ses observations (comptage des oiseaux, passage de nuages, etc.). N'était pris en considération par l'augure, et n'avait de signification religieuse que ce qui survenait dans ce périmètre. Cette pratique des augures était désignée comme la contemplatio, d'où le mot français contemplation (la méditation intériorisée) tire son origine. La matérialisation du templum originel en un bâtiment découle vraisemblablement de la nécessité de séparer physiquement le fanum, l'espace sacré ou sanctuaire, des profanes, c'est-à-dire du monde extérieur. Les signes étant toujours considérés comme les manifestations d'un dieu, on estimait que le dieu souhaitait que l'espace lui soit réservé.

Il semble n'y avoir eu que fort peu de temples dans les premiers temps de Rome, et si dans bien des cas la vénération d'une idole y est attestée de temps immémorial, le premier temple de cette même idole n'est construit qu'à époque historique relativement récente. Ainsi en va-t-il de la fondation du temple de la vieille divinité italique Saturne, sur le Capitole, qui n'intervient pas avant[2] -498. Les temples de Quirinus et Mars sont aussi d'époque républicaine. Jupiter n'eut pas de temple avant le règne d'Ancus Martius, et encore ce temple fut-il fort modeste, au jugement du moins des auteurs de la période impériale [3]. William Smith suppose que les lieux d'adoration des premiers Latins n'étaient le plus souvent que de simples autels ou des sacella.

Dans l'architecture sacrée des Romains, les influences étrusques se mêlent aux influences grecques. Les temples étrusques se dressent sur un socle élevé faisant office de fondation, ce qui les distingue nettement des édifices alentour. Ils ont une orientation

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