Les théories démocratiques
LA THEORIE GENERALE DES REGIMES DEMOCRATIQUES
ET LEURS MISES EN OEUVRE
Notion de démocratie :
La démocratie relève d’un grand régime idéal, par lequel on imagine les hommes naturellement vertueux, et capables de s’autogouverner pour le bien de tous. Cette vision utopique de la démocratie ne fonctionne nulle part pourtant conformément aux modèles échafaudés par les théoriciens.
Pour W. Churchill, il apprécie la démocratie étant « le pire des régimes, à l’exception de tous les autres ». Abraham Lincoln donne lui une vision sentimentale et peu claire : « la démocratie est le Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». Enfin, selon Nietzsche, « la démocratie est la revanche des esclaves ».
Selon Maurice Hauriou, la démocratie se base sut la croyance dans la valeur de l’individu, la croyance dans la vertu du dialogue et dans une organisation rationnelle des pouvoirs. Tandis que pour G. Gurvitch, la démocratie « n’est pas le règne du nombre, c’est le règne du droit ».
Etymologiquement, le terme de démocratie vient du grec demos = peuple, et de cratos = pouvoir. Il s’agit donc du pouvoir au peuple, ce qui suppose un régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple sans distinction dû à la richesse, au sexe, aux origines, ou à la compétence. La démocratie consacre ainsi le principe égalitaire des individus.
Synthétiquement, la démocratie est un régime politique où ni un individu, ni un groupe, ne s’approprie le pouvoir, ses titulaires sont désignés par le peuple, par voie d’élections périodiques et sont contrôlés par lui. De même, ce régime suppose une culture démocratique dans laquelle l’Homme est au centre des préoccupations, par le respect notamment des droits de l’Homme. Et aujourd’hui, il existe environ une 30 de démocraties à travers le monde, dont les frontières coïncident à peu près avec le développement économique : les démocraties sont nombreuses en Europe et en Amérique du Nord, et