Les transformations de l’organisation de l’emploi et du travail
Un processus permanent de rationalisation du travail
I- L’approfondissement de la division du travail :
En 1776, Adam Smith est le premier à montrer que la spécialisation des tâches engendre la croissance économique.
Les principes fondamentaux du Taylorisme sont la division verticale et horizontale du travail. * La division verticale du travail est la séparation entre le travail d’exécution et le travail intellectuel de conception, assuré par les ingénieurs du «bureau des méthodes». Les ouvriers sont désormais des ouvriers spécialisés, ils sont dépossédés de leur savoir-faire. * La division horizontale du travail est la parcellisation des tâches. La production est décomposée en tâches simples, successives, monotones et chronométrées.
Le Fordisme apporte de nouveaux concepts au Taylorisme : * Le travail à la chaîne : procédé mécanisé qui impose une cadence de travail. * La standardisation des pièces et des produits : ils sont identiques et uniformes, ce qui permet la production de masse * La hausse des salaires : « Five dollars a day »
II- Les nouvelles formes d’organisation du travail et de gestion de la main-d’œuvre : Les principaux changements intervenus dans l’organisation de la production d’un grand nombre de pays développés depuis le milieu des années 1970 est une nouvelle forme d’organisation du travail. En effet, le Toyotisme apparait. C’est un principe de production appelé le « Juste-à-temps », c’est-à-dire que c’est la demande qui déclenche la production. Il y a cinq exigences, « le Kanban » ou « Les cinq zéros » : * 0 panne : Maintenance préventive * 0 délai : Minimum de temps entre la commande et la livraison * 0 papier : Limitation de la paperasserie * 0 défaut : Accent sur la qualité des produits * 0 stock : Production en « flux-tendu » L’apparition de cette nouvelle organisation du travail n’a