I
A) Les gisants (caractéristiques, à quoi ils servent) et leurs évolutions vers le Transi.
1) Individualisation et exposition.
- Avant la mort n’amenait qu'une chance de la grâce de son âme. Mort avant sereine, reconnue, vécue en public et considéré comme un long sommeil.
- Les gens pratiquaient des rites, que l'Eglise tolérait car elle consolait les vivants.
- L'Eglise finit par réagir notamment en intervenant contre les veilles funèbres, défunt devait être gardé à l'Eglise.
-Fin moyen-âge la mort s'individualise elle est de moins en moins collective. Le souci de salut individuel prévaut sur la mémoire ancestrale (entre le 12ème et le 13ème). Les valeurs terrestres prennent de l'importance.
- D'attentif au seul destin spirituel, l'homme du MA se préoccupe du destin du corps.
- Volonté de conserver des qualités particulières.

2) Fin de l'exposition, naissance du gisant semblable à un cadavre endormis.

- Première tombes au 11ème siècle. Effigie du défunt posé sur la plateforme du tombeau . Inquiétude de la perte du corps et de la disparition individuelle. Évolution de graphisme plat (+ en + de volume de gravure à statue-collone). Destiné aux rois, saint et personnage important.
– Le Gisant sauf dans certain cas se tient debout et n'est pas allongé contrairement aux apparences. Mais il y a eu des tâtonnements (cousin, debout, lion). Il est souvent peu personnalisé.
– Il est disposé selon son appartenance sociale. Armure, armoirie, etc...
– Ses mains sont disposées d'une façon particulière. Le roi tient le sceptre, l'évêque la crosse et le chevalier l'épée. Il y a le geste de la prière également. Il est jeune, beau, semble parfait, semble déjà éternel. Il s'agit de montrer un corps glorieux.
– La femme a souvent un geste de piété, signe de prière ou tient un livre. L'homme a une attitude plus virile.
- Parfois disposé sur des animaux réel (lion) ou fantastique (licorne).
– Le gisant évolue vers un naturalisme cependant (souci de ressemblance et de