Les transports gratuits
Dans les exemples cités se sont les collectivités qui payent ,donc tous les contribuables.Et c'est là que le problème se pose. Que la solidarité existe pour la santé, cela semble normal,pour le transport pour le travail pourquoi pas, mais pour le transport pour faire les magasins, des promenades, aller au cinéma, cela me semble beaucoup moins justifié.Bien sur le tri est impossible.
Autre argument: quand ça coute rien on fait beaucoup moins attention au produit et on peut être tenté d'en abuser, d'ou augmentation probable de la facture pour la collectivité.
Je préfère de loin le choix fait par la région Alpes Maritimes, d'un coût unique du transport en commun, au prix de 1 euro. Cela me semble être un bon compromis entre la gratuité et le coût réél du service. poser cette question suppose qu'une population s'appauvrit, vision défensive
Poser la question de la gratuité des transports publics, c'est d'emblée émettre l'idée qu'une population n'est pas suffisamment solvable pour payer son ticket ou son abonnement.
Or que voulons-nous? Nous voulons convertir le système de mobilité urbain conçu pratiquement exclusivement à l'avantage de l'automobile, qui est le mode de transport le plus cher (500 euros par mois et par voiture minimum), à des fins écologiques et aussi économiques.
Le vrai enjeu pour les pouvoirs publics est de créer les conditions pour que les ménages puissent se passer du mode de transport le plus cher pour leurs déplacements quotidiens, et donc ainsi récupérer des moyens financiers pour payer normalement leurs abonnements et ainsi fournir à l'opérateur de transport et à l'autorité organisatrice les ressources financières suffisantes pour investir dans la qualité du matériel roulant, du réseau, de la densité des infrastructures. Il me semble que la gratuité n'est pas souhaitable, mais cela implique de diminuer les dépenses contraintes des ménages et d'augmenter leurs revenus nets. Pour