Les trentes glorieuses
Sortie de l’économie de guerre grâce à l’intervention volontariste de l’Etat et à la révolution des structures sociales et économiques : 30 Glorieuses
1970, atonie de l’économie française : 20 piteuses.
1990, légère réduction du chômage et des déficits, mais économie déprimée par l’ouverture européenne mondiale.
I/ La difficile sortie de l’économie de guerre.
A) Un douloureux bilan à la fin du second conflit mondial.
Coût humain et technologique important.
600 000 morts dont 2/3 de civils,
Manque de 100 à 150 000 naissances,
50% de la flotte marchande détruite,
60% des infrastructures détruites,
Destructions d’industries, de champs, de bâtiments et d’infrastructures routières…
=> ¼ de la fortune française détruite !
Explosion des dépenses budgétaires, chute des recettes, main d’œuvre excédentaire et inflation.
B) « Sortir de l’économie de guerre ».
Niveau de la production de 1938 retrouvé dès 1948 grâce au volontarisme du Gouv. Provisoire,
Ticket de rationnement jusqu’en 1950… et question du logement toujours en suspend.
1951, fin du plan Marshall, continuation des aides de 1946.
1951 – 1954 : fin de la reconstruction.
Planification et nationalisation permettent la construction d’un système social et économique efficace, productif et redistributif.
Regain démographique politiquement favorisé (allocation familiale dès 1947) + immigration.
II/ L’élan des années glorieuses.
A) Un rythme exceptionnel.
1952 – 1972 : 5,55% de croissance annuelle en moyenne.
2 étapes dans cette phase :
52 – 58 : protectionisme et dirigisme,
58 – 72 : adaptation aux nécessites mondiales, excédent budgétaire de 69 à 73, perte de pouvoir d’achat mais épargne des ménages.
B) Une transformation économique tardive, silencieuse et efficaces.
1952 – 1972 : Révolution silencieuse effondrement du primaire, explosion du tertiaire et lente progression du secondaire. Stagnation du nombre d’actifs, faible progression des -20 ans peu actifs (1959 :