Texte complémentaire : Lettre 11 et 12, les troglodytes. Lettres persannes Montesquieu.
Introduction
Le roman épistolaire de Montesquieu du XVIIIe siècle, connaît un vif succès grâce à sa forme, sa touche orientalisante mais surtout aux idées contestatrices, aux débats philosophiques qui le composaient.
Se faisant l’écho de son siècle, Montesquieu dans la première partie des lettres 11 à 14 amorcent un débat cher à tout le XVIIIe siècle => relation entre bonheur et vertu (= thème du texte) par le biais d’une parabole pseudo historique il nous conte l’histoire du peuple troglodytes.
Dans les extraits des lettres 11 et 12 que nous allons étudier il oppose de façon antithétique deux peuples => les bons et les méchants, pour montrer que la vertu est source de bonheur. Nous allons choisir un plan deux parties.
I)Le choix de la forme : parabole.
1)Definition.
C’est un récit allégorique => enseignement moral ou religieux. => Le récit est imagé il frappe les esprits il a une valeur didactique. Mirza lui demande de démontrer que la vertu est vitale à l’homme pour qu’il soit heureux. Usbek choisi d’imager cette leçon de morale pour que son ami comprenne mieux.
2)Le contexte historique.
Usbek accorde une existence historique : début paragraphe trois => ce ce peuple descend des anciens « troglodytes » dont parlent les « historiens ».
3)La vertu et le bonheur.
Les valeurs défendues sont la vertu le bonheur qui sont des valeurs bibliques.
– Lettre 12 : « vertueuses mains » => idée que l’homme est l’artisan de son propre bonheur. Cette parabole va opposer l’évolution de deux groupes de troglodytes.
– « Les méchants » => se laissent guider par le vice et provoquent leur malheur.
– « Les bons » => vertueux et provoquent leur bonheur.
II)Comparaison antithétique des deux groupes.
1)Les « méchants »
=> lettre 11 : ce groupe est assimilé à des champs lexicaux péjoratifs :
• celui de l’injustice : « aucun principe d’équité », « injustice de son voisin », « dureté du