corpus utopie contre-utopie
Ce corpus rassemble trois extraits de romans, d’auteurs et de siècles différents, qui sont des descriptions de lieux irréels, aux caractères utopiques et contre-utopiques. Le premier texte est un passage de L’Utopie de Thomas More, publié par son ami Erasme en 1516 qui raconte le périple maritime d’un voyageur humaniste, Raphaël Hyhldée, qui l’a amené à l’ile d’Utopie. Deux siècles suivant, en 1759, le second extrait provient d’un roman de Voltaire, Candide. Il s’agit également du périple d’un homme, Candide, et de son valet, Cacambo, qui découvre le pays fabuleux d’Eldorado. Enfin du siècle suivant, en 1879, le dernier appartient à un écrit de Jules Verne, Les Cinq cents millions de la Bégum, qui narre la création d’une ville par Herr Schultze, un prussien. Il a pour but de créer cette ville pour y installer une usine de canons pour détruire la ville d’un français et montrer ainsi sa suprématie.
Quels indices permettent de classer ces textes dans la description de mondes imaginaires ? Lequel de ces mondes pourrait constituer un contre-modèle ou une contre-utopie ?
Quelles leçons se dégagent des mondes décrits ?
Tout d'abord, on observe que ces trois textes décrivent un lieu qui est un « monde parfait », et correspond a chaque auteur. Pour Thomas Moore, l'Utopie est un lieu ou la simplicité, et la bonne organisation sont les maîtres mots ; « En Utopie, tout est si bien prévu et organisé » ; « Un seul habit leur suffit d'ordinaire pendant 2 ans ».On peut dire que ce texte décrit un lieu imaginaire car c'est un lieu qui ne peut pas exister du fait de la société qui ne fonctionnerait pas réellement : les individus n'auraient pas les mêmes façons de penser.
Pour Voltaire, l'utopie dans laquelle arrive Candide est un grand et magnifique palais, avec « un