Les vins au liban
Depuis près de 10 ans, nous assistons à un phénomène de recrudescence de nouveaux domaines viticoles au Liban. Après le monopole longtemps tenu par Ksara et Musar jusqu’à 1990 et les conditions difficiles d’exploitation des domaines durant la guerre du Liban, nous assistons aujourd’hui à un boom dans le secteur viticole. Si en 1995, 8 domaines se partageaient le marché local, c’est 5 fois plus aujourd’hui, 40 domaines qui essayent de se trouver une place. Entre les grands producteurs qui sortent des millions de bouteilles annuellement, et les petits domaines de 15000 à 50000 bouteilles, les vins libanais commencent à rivaliser avec ceux produits en Europe, Amérique du Sud, Océanie et Afrique.
Notre choix dans cette étude des vins des Coteaux de Botrys portera sur le marché libanais des vins en tant que nouvelle composante économique (exportation, importation de bouteilles, offre, demande) et sur le domaine viticole précité.
I- Marché libanais :
1.1 L’offre :
1.1.1 Production:
L’offre sur le marché libanais des vins est très diversifiée, elle s’étend de l’importation de grands crus venant de l’étranger, et notamment de France comme par exemple les Côtes du Rhône, jusqu'à la commercialisation de crus locaux fabriquées aux quatre coins du Liban. La production de vin était de 6 millions de bouteilles en 2002 puis a atteint 8 millions en 2011. Dans l’article « Festival reflects success of Lebanon wine industry » il est dit que la production de vin au Liban table sur la qualité et non la quantité. En effet, toutes les marques de vins libanais se sont mises un standard de production élevée afin de proposer une offre variée pour plaire aux gouts de tous les consommateurs. L’Union Vinicole du Liban accueille et encourage toutes les nouvelles marques dans l’industrie et les prient de maintenir le haut standard que les grandes marques ont établi. De plus, la superficie du territoire ne permet pas à tous les producteurs de planter, de fabriquer