Les vins issus de l'agricuture biologique
Initialement considéré de manière marginale, les vins issus de l’agriculture biologique connaissent à l’heure actuelle une croissance considérable sur le marché des vins. D’une part par soucis de santé publique, mais aussi par respect de l’environnement. De plus en plus controversé, quand est-il concrètement de cette agriculture, autrefois dans l’ombre ?
D’un point de vue agronomique, le cahier des charges concernant l’agriculture biologique (définie au plan Européen par un règlement CEE n° 2092/91), proscrit toutes interventions à base de produit de synthèse que ce soit en matière de fertilisation ou de lutte contre les adventices, les maladies et les ravageurs et régit l’ensemble des productions végétales biologiques.
Contrairement à d’autres produits agroalimentaires finis, les vins connaissent une réglementation spécifique. En effet, on ne parle pas proprement dit d’un vin bio. Il s’agit en réalité d’un vin dont les raisins sont issus de l’agriculture biologique. Il est permit en vinification d’utiliser des intrants de synthèses : levures sélectionnées, colorants, Sulfites… Seuls les sulfites connaissent une restriction : les doses sont à la baisse pour les vins bio, et d’avantage pour les vins issus de la Biodynamie. Prenons exemple d’un vin rouge, la dose maximale autorisée étant de 160 mg/L pour un vin issu d’une agriculture traditionnelle, 80 mg/L pour un vin bio, et 70 mg/L pour un vin issu de l’agriculture biodynamique.
Il est à savoir qu’en France il y a monopole du label AB qui est le seul à faire à faire l’objet d’une réglementation et à être reconnus par la loi. Ensuite, les vignes sont contrôlés par un label certificateur Indépendant : Aclave, Agrocert, Ecocert SA, Qualité France SA, Ulase ou encore SGS ICS.
Il existe deux autres labels, « Demeter » et « Nature et Progrés », qui s’orientent sur l’agriculture Biodynamique, dérivée de l’Agriculture Biologique faisant appel aux relations entre les