Les violations du « conseil constitutionnel » à l'élection présidentielle 2010 en cote d'ivoire

2307 mots 10 pages
CÔTE D'IVOIRE : LES VIOLATIONS DU « CONSEIL CONSTITUTIONNEL » À L'ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 2010

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Les accords signés ont été bien précis. « Au cas où la CEI et le conseil constitutionnel ne s’entendent pas, il revient au représentant de l’ONU qui est l’arbitre de certifier l’élection et il est dit dans les accords que celui qui est validé est celui qui sera certifié par le représentant de l’ ONU et c’est ce qui a été fait », Par Jean-Claude Bondol (/).

Trop de passion et beaucoup de déraison alimentent le débat sur la crise post-électorale de 2010 entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara en Côte d'ivoire. L'attitude la plus sage consiste à revenir aux fondamentaux de la contestation de la victoire de l'un par l'autre et vice-versa.

Aux partisans de Laurent Gbagbo, on a beau répéter que le « conseil constitutionnel » était limité dans son rôle habituel dans les Etats et que, dans le cadre des accords de paix de Pretoria de 2005 et surtout, de sortie de crise de Ouagadougou en 2007, ledit « conseil constitutionnel » avait des compétences très précises lors de l'élection présidentielle à venir.

La question-clé qui préoccupe le peuple ivoirien et la « communauté internationale » c'est celle que Laurent Gbagbo lui-même a posée au journaliste du « Figaro » dans son interview datée du 27/12/2010 : « Le fond du débat aujourd'hui, c'est : qui est élu ».

Cet article tente d'apporter des lumières par rapport à l'interrogation du candidat Laurent Gbagbo sur le plan du droit et en considérant les faits.

En lisant ce témoignage cohérent et plausible de Monseigneur Paul Siméon Ahouanan, archevêque de Bouaké, relatif à la folle nuit du 28 novembre 2010 après les premiers recensements des votes, on constate que c'est le camp de Laurent Gbagbo qui a bafoué l'institution appelée « Conseil constitutionnel » et l'a fait intervenir dans l'illégalité la plus totale.

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