Les vivants et les morts gérard mordillat
Gérard Mordillat
Ce roman social se déroule à Raussel, une ville imaginaire située dans l’Est de la France dans les années 1970. Bien que fictif, il traite de conflits ouvriers, de plans sociaux, de crises humaines, bien réels dans notre société.
L’histoire débute par le « sauvetage » de la Plastikos, l’usine de fibre plastique qui fait vivre les habitants de la ville. Cette dernière se retrouve inondée par la Doucile et l’usine n’est sauvée que grâce à la mobilisation de tous.
Très vite, nous faisons la connaissance de Rudi, un jeune ouvrier, d’une trentaine d’années fier et courageux.
L’auteur attache son histoire sur les pas de son couple qu’il forme avec Dallas, jeune serveuse. C’est à travers leur regard que le lecteur se retrouve plongé dans la vie des habitants de Raussel.
Deux ans après l’inondation, nous retrouvons le couple marié, et parents d’un petit Kevin. Ils travaillent tous deux pour l’usine et viennent de faire construire une maison d’un crédit de quinze ans, qui les oblige à effectuer heures sup., et petit boulot.
Malheureusement, la situation financière de la « Kos » se dégrade. Effectivement, les usines délocalisées en Chine ou dans les autres pays nouvellement industrialisés permettent un meilleur rendement à moindre coût. C’est pourquoi le « grand patron » Hoffmann, demande au directeur des Ressources Humaines, Format de licencier une centaine d’ouvriers avant les fêtes, s’il ne veut pas que la Kos ferme ses portes.
Pour les ouvriers, qui ont mit toute leur vie dans cette usine il n’est pas concevable d’accepter un licenciement. Pourtant, s’ils le refusent, c’est tous qu’ils se retrouveront au chômage.
Les membres du comité d’entreprise sont convoqués : CGT, FO, CFDT sont présents. Ils décident de lancer un mouvement social. Un porte parole est désigné dans chaque secteur pour constituer une délégation. Rudi, se trouve délégué de la maintenance.
La Kos est toute leur vie. Le comité d’entreprise remet