Les voies de diffusion et les vecteurs de la culture dans la société
Oral et écrit
La longue prédominance d’une culture orale
11e-12e : maîtrise de l’écrit persiste grâce à l’Eglise (clercs). Scriptoria : ateliers d’écriture dans chaque monastère. Prestige du latin : langue de la Bible, langue des rois lorsqu’ils veulent donner une solennité à leur pouvoir. Littérature profane : oral, par cœur. Chansons de geste (épopées) ex. : La Chanson de Roland. 12e siècle : troubadours (chansons d’amours), recevaient des dons du seigneur et auditoire. Méfiance écrit : propriété du texte échappe à l’auteur. Ex. : Graindor de Brie, La bataille de Loquifer (apprend la chanson à son fils qui se l’a fait voler par le roi de Sicile).
Une plus grande place de l’écrit à partir de la seconde moitié du 12e siècle
Roman courtois. Chrétien de Troyes, aventures de la Table ronde. Chansons de geste (récits légendaires). Importance de l’écrit : Erec et Cligès, romans de Chrétien de Troyes (plus modifié ni repris, éloge du livre : mémoire collective des hommes). Marie de France : lais (contes en vers). Robert de Boron (Roman du Graal) 1200. Diffusion littérature : lecture publique (avant) -> individuelle, silencieuse. Modification dans politique, économie : inventaires, actes. Universités : spécialistes de l’écrit. Modification technique : moins cher. Parchemin (10-20 peaux de moutons), 13e siècle : papier (Italie). 14e siècle : papier (Nord et Sud Europe). Et diffusion écritures cursives (+ rapide, - cher).
Une culture combinant l’oralité et le recours à l’écrit
Articulation entre oral et écrit. Ex. : prédicateurs utilisaient des recueils, sermons auprès d’illettrés. Haine vis-à-vis de l’écrit, mais pas aveugle, savaient faire usage des documents. Ex. : révolte 1381, Angleterre. Ecrit du côté des hommes de pouvoir (redevances, propriétés). Les révoltés ont brûlé les archives seigneuriales, mais ils ont épargné les livres sacrés, manuscrits de l’Université de Cambridge, et