Les voitures propres
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Depuis plus d’un siècle, les ingénieurs connaissent les multiples qualités de la voiture électrique : silence, absence d’émissions polluantes…
La Révolution électrique !
Un peu partout dans le monde les industriels commencent à investir dans la voiture électrique. Renault, à travers la voix de son président, Carlos Gohsn, a annoncé qu’une vague verte allait déferler sur le marché de l’automobile, partant la part du marché é de l’électricité à 10% en 2020. Mais Renault fait figure d’optimiste chez les constructeurs automobile. Volkswagen ne voit pas mieux que 1,5 à 2% et Toyota se contente d’une prévision de 5%. Face aux enjeux environnementaux la voiture électrique paraît être une bonne solution. Elle est silencieuse, le seul bruit perçu est celui du roulage, mais surtout elle ne rejette pas du tout de CO2, un des principaux gaz responsables de l’effet de serre. De plus son rendement énergétique, c’est-à-dire la quantité d’énergie réellement convertie en effort mécanique est impressionnant. Il est supérieur à 90%, contre 35% pour les moteurs à essence et 40% pour les moteurs à Diesel. Chez les véhicules thermiques ceci s’explique par le fait que le moteur est une machine à chauffer : les deux tiers de l’énergie contenue dans le carburant sont perdus en chaleur et en frottements, à travers une multitude d’étages mécaniques, du piston à la boîte de vitesses. Alors que chez un véhicules chez un véhicule électrique, les quelques pour-cent de pertes s’expliquent par des pertes caloriques liées au passage du courant dans la bobine de l’électroaimant (effet Joule). Comme tous les systèmes mécaniques, le moteur électrique n’échappe pas aux frottements, mais celle-ci sont faibles. Car ici, l’axe du moteur tourne directement : pas besoin de convertir le mouvement de haut en bas du piston en mouvement rotatif, comme sur le moteur thermique. Avec