Les volcans
Depuis quelques années, les éruptions volcaniques attirent de plus en plus de monde. S’il faut se féliciter de cet intérêt pour notre science, ceci ne va pas sans créer de nouveau problème pour les équipes scientifiques qui travaillent dans les observatoires ou les équipes qui étudient les volcans. Si dans la grande majorité des cas, les personnels des observatoires ou des organismes de recherche se montrent accueillant aux visiteurs de passage, en cas de crise ces visiteurs impromptus peuvent être la source de complications. Entre les scientifiques extérieurs qui viennent observer ou étudier l’éruption pour leur propre compte, le jeune géologue ou étudiant qui croit avoir trouver une nouvelle méthode « géniale », ou le pseudo-scientifique qui veut faire parler de lui dans les médias, les équipes en place sont confrontées a tout ce monde et doivent faire face à des situations qui les gênent souvent pendant les phases de crises aiguës. Au cours d’une crise volcanique, aussi bien intentionné soit-il, un scientifique non-invité peut être plus un fardeau qu’une aide. En premier lieu, l’équipe scientifique en place peut se sentir obligé de partager son temps et ses ressources logistiques et en second lieu, un visiteur peut par inadvertance ou par choix diminuer la crédibilité des scientifiques en place. Du fait de la présence de visiteurs étrangers lors d’une crise, cela peut laisser sous-entendre aux officiels, aux médias ou aux institution scientifique du pays, que l’équipe sur le terrain manque de compétence - ou de moyen – Certains de ces scientifiques de passage demandent même parfois une assistance pour leur proche travail non-demandé, ou pire encore, s’exprime publiquement et en contradiction avec l’équipe en place. Avec les moyens modernes de communication ( téléphone, fax, emails ), il n’y a aucune excuse pour se rendre sur un volcan en crise sans y être