Les voyages
Réaction à la réflexion de Haifi Hakim
J’ai eu la chance, comme toi, de faire la surveillance d’un examen. Cependant, je n’y ai pas joué le même rôle que toi, puisque j’étais « disponible », ce qui signifie que j’étais là si un enseignant était absent, sinon j’étais de ceux qui remplaçaient pour les pauses des autres enseignants. Je n’avais donc pas à surveiller constamment un seul groupe et m’occuper de la gestion du début de l’examen et de la fin de l’examen. J’arrivais et je restais de cinq à dix minutes dans une classe, puis je repartais vers une autre. Je n’ai pas eu à intervenir sur des gestes inappropriés de tricherie, excepté le moment où j’ai confisqué un téléphone cellulaire qui avait sonné et auquel l’élève avait répondu afin de dire qu’il ne pouvait parler car il était en examen. J’ai pris son téléphone, l’ai remis à l’enseignante lorsqu’elle est revenue et il n’y a eu aucune sanction envers l’élève. Ma surveillance s’est plutôt bien déroulée puisqu’il s’agissait d’un examen d’écriture, et lorsque les élèves ont commencé, la seule chose qu’il restait à vérifier était qu’ils n’utilisaient pas l’intelligence de leurs voisins ou une feuille qui n’était pas autorisée.
Comme tu l’as dit, la surveillance nécessite toute notre attention, et notre regard doit être périphérique afin de tout observer afin de s’assurer que les conditions d’examens sont respectées. Malheureusement mon intervention n’a pu être subtile, puisque tous les élèves s’étaient retournés vers celui dont le téléphone avait sonné. Je lui ai donc demandé de fermer son téléphone et de me le remettre. Ainsi, je m’assurais qu’il ne dérangerait plus personne.
Pour répondre à ta question, je crois que j’aurais réagi de la même façon, car l’élève saurait qu’il a tort, sans que le reste de la classe soit au courant. Il y a une certaine forme d’entente entre l’enseignant et l’élève qui fait que ce dernier reconnaît son erreur et, d’une certaine façon, remercie