Quel bonheur et quelle beauté ces montagnes 200/500 m qui forment le pays. On prétend que les coniaguis et les bédiks sont aussi des bassaris.
Les Bediks continuent, vivant en haut des plateaux et refusent de descendre vers la vallée comme le gouvernement l’a demandé. Les femmes continuent de percer la paroie de leurs nez par un joli bâtonnet de six ou sept centimètres de long. Ces femmes sont très belles. Depuis la cour de la maison des sœurs franciscaines j’admirais chaque jour une …afficher plus de contenu…

Grâce à un “ djakarta “, 0,7 euro je suis arrivé au repas ponctuel après 4h de grimpette. La soeur: “ frère prenez le temps de vous laver on vous attend pour manger. “ Presque sans temps de repos, le jeune bassari est venu me chercher. Mon genoux avait refroidi et il disait:"
INFLAMMATION.” Moi:” ça va chauffer.” Finalement ça à chauffer et je fais un tour considérable traversant tous les écosystèmes jusqu’à boire l’eau du torrent des “initiés”. Elle avait un petit goût amer, le jeune me disait: “elle est meilleure que celle de la bouteille.” Le géologue Cristi a dit: “0,00% de fer eau excellent pour les femmes enceintes.”
J'imagine que les bassaris ne sont pas …afficher plus de contenu…

Là, ils vivaient de la chasse et de la cueillette dans la forêt et cultivaient le mil.
Aujourd’hui certains vivent du tourisme: c’est la beauté du lieux, leur traditions, leur danse lors de l’initiation ( j’ai vu le lieu où ça se passe dans une grotte dans la forêt qui surplombe un torrent où les jeunes descendent pour faire leur masque).
Tourisme. Les enfants en payent le prix: “ Toubab donne moi un cadeau”. Et leurs aînés plutôt déprimés… : “Si je ne trouve pas un Toubab qui m’aide; je n’ai pas de moyens.”
On peut dire que symboliquement ce sont comme les résidus de l'énergie