Les fausses confidences, marivaux, les fausses confidences, marivaux
Ces deux ajouts volontaires témoignent de la volonté de rendre le personnage plus ridicule et plus typique de la comédie. Dans l’imaginaire contemporain, une dame âgée et son chien sont représentatifs d’un certain type de la société. Quant à l’accessoire du fauteuil roulant, il est purement burlesque.Marivaux en effet souhaite renouveler la comédie en transformant certains rôles traditionnels.Les personnages des Fausses Confidences renouvellent le genre comique et sont éloignés des ressorts traditionnels du comique.1. Dubois :Ce valet n’est pas un valet traditionnel de comédie. C’est lui qui tire les ficelles de l’intrigue « Allons faire jouer toutes …afficher plus de contenu…
Il a de la probité et de l’honnêteté, il considère Araminte comme supérieure à lui.3. Le lyrisme de la pièce :· L’acte III possède des passages très lyriques avec un lexique amoureux et des déclarations enflammées qui annoncent le drame romantique. · Araminte se déclare subtilement et la fin de la pièce ne semble pas comique : aucun dénouement de Molière n’est aussi lyrique, aussi enflammé. L’aveu se fait entendre discrètement « Vous donner mon portrait ! Songez-vous que ce serait avouer que je vous aime ? » « Et voilà pourtant ce qui m’arrive ». Ici le masque tombe, faisant coïncider amour et vérité. Les « fausses confidences » deviennent des « vraies confidences ».· Certains passages évoquent des personnages « tristes » ou « émus », comme on le voit par les structures syntaxiques de l’acte