Les yeux du theatre, jean de guardia, marie parmentier
Pour une théorie de la lecture du texte dramatique Jean de Guardia, Marie Parmentier
Le Seuil | « Poétique »
2009/2 n° 158 | pages 131 à 147 ISSN 1245-1274
ISBN 9782020987264
DOI 10.3917/poeti.158.0131
Article disponible en ligne à l'adresse :
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https://www.cairn.info/revue-poetique-2009-2-page-131.htm
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Seuls sont visibles ses crimes, ses actions ; ils sont saillants et inévitables ; le meurtrier attire l’attention, mais où se trouve le génie imposant, l’homme aux capacités infinies – Richard, profond, spirituel, accompli13 ?
Sans même aller jusqu’à la représentation des crimes, la simple apparence phy- sique du personnage, dès qu’elle est notable, accapare l’attention et exerce …afficher plus de contenu…
Outre les analepses, qui font quitter au lecteur la stricte proximité avec les per- sonnages, Véronique Lochert montre que les didascalies mettent parfois au jour les motivations secrètes des personnages, comme dans la fameuse scène de Rodogune où sont dévoilées les intentions de Cléopâtre : « Cléopâtre, cependant qu’ils pren- nent leurs places, parle à l’oreille de Laonice, qui s’en va quérir une coupe pleine de vin empoisonnée » (V, 3). Obéissant à un fonctionnement narratif, puisqu’elle dévoile le projet de Cléopâtre, ce type de didascalie entraîne vers une lecture fic- tionnelle. Poetique n° 158 [BaT_BR].indd 142 4/05/09 14:32:09
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