Les échanges et les villes médiévales en Europe Occidentale
« Maman », l'araignée monumentale.
Descrisption.
La sculpture représente une araignée monumentale, d'environ 10 m de hauteur pour autant de large. Son abdomen et son thorax sont, dans la plupart des versions, sont en bronze. Sous son corps, elle comporte un sac contenant 26 œufs en marbre. Les extrémités des huit pattes de l'araignée sont les seuls points de contact de la sculpture avec le sol, et les pattes s'élancent ensuite presque à la verticale, avant d'obliquer sous l'horizontale pour rejoindre le reste du corps de l'animal.
Analyse de l'oeuvre.
La sculpture est commandée à Louise Bourgeois pour sa participation inaugurale aux Unilever Series en 1999, et exposée pour la première fois à Londres, en 2000 à l'extérieur du musée Tate. La mère de Louise Bourgeois est morte avant que cette oeuvre ne voie le jour. " Maman " reprend le thème de l'araignée que Louise Bourgeois avit déjà contemplé dans un petit dessin à l'encre et au charbon en 1947. L'oeuvre fait référence à la forme de la mère de Louise Bourgeois et inclut des métaphores de filage, tissage, soin et protection. Louise Bourgeois a perdu sa mère à l'âge de 21 ans, ets quelques jours plus tard, elle a tenté de mettre fin à ses jours en se jetant dans la rivière de Briève devant son père qui l'a secourue. Selon les propres termes de l'artiste : " l'araignée est une ode à ma mère. Elle était ma meilleure amie. C'est comme une araignée, ma mère était une tisserande. Ma famille était dans le métier de la restauration de tapisserie et ma mère avait la charge de l'atelier. Comme les araignées, ma mère était intelligente. Les araignées sont des présences amicales qui dévorent les moustiques. Nous savons que les moustiques propagent les maladies et sont donc indésisrables. Par conséquent, les araignées sont bénéfiques et protectrices, comme ma mère ". Les "Araignées-Maman", démesurées, témoignent